Vendre autrement, de quoi parlons-nous ?

Pour Elizabeth Pastore-Reiss «Autrement, c’est maintenant».
Directrice Générale Déléguée du groupe Greenflex – Fondatrice d’Ethicity.

Cette pionnière du marketing durable exhorte plus que jamais les entreprises à créer et à vendre autrement. Elle enjoint les consommateurs à se prendre en main. Elle défend l’idée qu’il faut intégrer le « less is more » avec de nouvelles façons de penser et de travailler. Montrer que si on gagne à raisonner « sans » (sans emballage, sans carbone, …), on gagne aussi à raisonner « ensemble » pour s’ouvrir à de nouvelles logiques d’économie collaborative…

Transition démographique en région, nouvelles attentes consommateurs, nouveaux usages dans un environnement de plus en plus connecté, évolution des règles de la négociation et du commerce : faut-il pour autant abandonner les recettes du passé ?

 

  • smartgrid pour réseaux intelligents tournés vers une croissance sélective…
  • internet a vécu ! vive le tout « push » vers le client connecté, l’agriculture s’empare du modèle
  • open DATA tourné profilage des besoins client, c’est vrai aussi dans les métiers de bouche
  • effet de levier, en grappes ou en clusters, les regroupements d’entreprises et les  actions collectives pour accompagner une stratégie de filière
  • circuits de proximité, accueil à la ferme, retour en centre-ville, GMS 2.0, … les réponses aux attentes des consommateurs foisonnent
  • puissance du « made in », valorisation par les certifications et les labels ou la reconnaissance par la Marque ?
  • vendre un usage plutôt qu’un produit c’est concevoir durable et recyclable
  • dans la bancassurance, avec les NTIC, le client reprend le pouvoir, il faut quitter l’ancien statut de « sachants » et redevenir des commerçants.
  • Le nouveau code déontologique des experts-comptables, secteur en complète mutation numérique, offre l’opportunité de vendre autrement.
  • le concept de « simplexité » pour réussir la Silver économie et préparer la voie « dom care & e-santé»

Comment aider les PME qui n’ont pas encore pris le train du numérique à préparer leur mutation ?

Retour sur les témoignages des participants

« J’ai passé 15 ans dans l’innovation technologique et autant dans l’accompagnement à la mise en œuvre de projets de développement. D’une part, j’ai pu observer que l’innovation nait souvent de rencontres entre des acteurs ouverts, curieux et entreprenants, même parfois lorsqu’ils œuvrent dans des domaines apparemment éloignés. D’autre part, de nombreux secteurs, où les besoins en R&D sont importants, ont adopté des stratégies de « coopétition » qui s’avèrent très fécondes. Dans ces deux exemples, le paramètre clé est la confiance : confiance des acteurs en eux-mêmes, qui leur donne la capacité de s’ouvrir à d’autres, confiance dans les tiers, nécessaire pour construire ensemble.

Pour un territoire, si l’intérêt d’instaurer une véritable synergie entre ces acteurs est évident, alors la question première est de créer un « territoire de confiance ». C’est d’autant plus difficile en période de crise, mais d’autant plus nécessaire. Cela implique une évolution significative de l’animation économique territoriale, des systèmes de gouvernance et des multiples réseaux d’acteurs. »

Patrick BEAUVILLARD
Conseiller Régional d’Aquitaine – Groupe Forces Aquitaine

Président du Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine

Membre du Conseil de Surveillance d’Aquitaine Développement Innovation

 « J’ai choisi la ruche « Innovations sociales et dimension de la proximité dans la mobilisation des ressources humaines   : relations de coopération ou de concurrence ? Chassons en meute !»  car je travaille au développement d’un territoire en mutation économique et j’espère pouvoir échanger avec d’autres acteurs de l’économie sur des initiatives de territoires afin de soutenir l’emploi par le biais d’actions collectives. Le développement des collaborations interentreprises me semble être une solution intéressante pour agir collectivement pour l’emploi, via le développement de projets en commun ou la mutualisation de moyens. »

Matthieu DUCHAUSSOY

Pays Adour Chalosse Tursan

« Ce que j’attends des échanges et des débats autour de ce thème 
Mieux comprendre comment peut se structurer une nouvelle filière régionale à partir de nouvelles innovations.

Pourquoi j’ai choisi la ruche 1 ? 
Intéressé par l’état d’avancement des pistes de travail qui devraient, à l’avenir, favoriser les développements économiques de la Région, notamment en termes de multi-modalité des transports locaux. »

Didier DOMENS
France Coordination Office Worms Services Maritimes

« En réponse à votre requête, je souhaite participer à  cette journée pour en savoir plus sur l’économie en Aquitaine aujourd’hui en particulier dans le domaine de l’économie circulaire et des innovations ou initiatives locales vertueuses. »

Frédérique SIMEON

DREAL Aquitaine / MPPDD

« Des compétences pour un territoire durable »

« J’ai choisi cette ruche, car de mon point de vue, l’un des liens (liants) entre ces deux dimensions pourrait être la solidarité économique qui passe par le local (circuits courts) en valorisant les innovations locales, pour certaines propres à chaque territoire qui ne sont pas (et heureusement) uniformisées.

Les savoirs-faires qui y sont associés, et qui sont portés par les être humains qui composent ce territoire, peuvent être véritablement acteurs si l’on agit « local » et se construire une indépendance économique et sociétale.

Cela me semble être enfin une condition pour connaitre et reconnaitre les plus fragiles d’entre nous (les personnes en situation de handicap) et leur trouver (redonner) une place dans la cité, comme acteurs économiques locaux.

L’innovation doit-elle toujours être tournée vers l’ailleurs ? Doit-on toujours vouloir conquérir l’ailleurs ou reconquérir le local  ?…

Je n’ai pas plus de temps pour pré disserter, et souhaite écouter d’autres points de vue pour mettre à l’épreuve mes convictions. »

 Corinne RONGIERAS

Chargée de Mission APEI Périgueux

Siège Sociale & Direction Générale

« Pourquoi j’ai choisi la ruche « Quelles innovations pouvons-nous créer pour instituer des relations de proximités entre producteurs, consommateurs, fournisseurs et financeurs ? »

La proximité est d’autant plus importante aujourd’hui que les nouvelles technologies dématérialisent les rapports aux autres. Elle est essentielle pour mieux comprendre les besoins de chacun et permet d’interagir plus facilement mais elle ne va pas toujours de soi et n’est pas aisée à mettre en oeuvre. Réfléchir à de nouvelles idées innovantes facilitant cette proximité me semble donc tout à fait utiles aux acteurs de l’économie que nous sommes. »

Leslie Rivallan

Chargée de marketing opérationnel

JCE